L’Orchestre Symphonique Simon Bolivar qui en est la vitrine jouit d’une reconnaissance mondiale et des musiciens de stature internationale en sont issus tels que Gustavo Dudamel ou Edicson Ruiz.
Mais l’importance que revêt la musique selon Jose Abreu n’est pas tant dans le succès de quelques individus que dans les vertus qu’elle présente en termes d’éducation des jeunes et de développement social. Au niveau local les communautés se réunissent pour faire vivre une école de musique, un orchestre et offrir à leurs jeunesses des perspectives nouvelles.
Reprenant des propos de Mère Thérésa, Jose Abreu soutient que le plus terrible pour les pauvres n’est pas l’absence d’un toit ou le manque de nourriture, mais le sentiment de n’être personne, l’absence de reconnaissance publique. Et il défend que la jeunesse responsabilisée et reconnue par sa communauté est plus à même de se développer et de rompre le cercle vicieux de la pauvreté.
Article initialement publié sur TEDx PARIS